Ce jeudi 28 février 2013, dernier jour du pontificat de notre pape Benoît XVI (qui cesse de gouverner la barque de l'Église à 20h)
Adoration à 17h30
Messe à 18h30 à Bassens,
action de grâce pour les 8 années de pontificat de notre pape,
dernière messe où nous prierons "pour notre pape Benoît XVI", tout en priant déjà, comme il nous l'a demandé, pour son successeur et les cardinaux chargés de l'élire, parmi lesquels 2 cardinaux bordelais, les cardinaux Ricard et Tauran.
"Ils étaient fidèles à écouter l'enseignement des Apôtres et à vivre en communion fraternelle, à rompre le pain et à participer aux prières." (Actes des Apôtres, chap. 2, v. 42)
Église de Bassens

mercredi 27 février 2013
Dernier discours de Benoît XVI
Discours de Benoit XVI lors de ses adieux
le mercredi 27 février 2013
le mercredi 27 février 2013
« Lorsque, il y a presque huit ans, j’ai accepté d’assumer le ministère pétrinien, cette certitude m’a toujours accompagné, la certitude de ce que la vie de l’Eglise découle de la Parole de Dieu. Comme je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, les mots qui, ce 19 avril, ont été prononcés dans mon cœur étaient: Seigneur, pourquoi me demande-tu cela, que me demande-tu? C’est un grand poids que tu dépose sur mes épaules. Mais si tu me le demande, à ton ordre et malgré toutes mes faiblesses je jetterai en confiance les filets. Huit ans après, je peux assurer que Seigneur m’a guidé Il m’a été proche et j’ai pu sentir sa présence chaque jour. Ce fut une étape du voyage de l’Eglise qui a connu des moments de joie et de lumière, mais aussi des moments difficiles. Je me suis senti comme Pierre et les apôtres dans la barque du lac de Galilée. Le Seigneur nous a donné de nombreux jours de soleil ou une brise légère, des jours de pêche abondante, mais aussi des moments de tempête et de grand vent, comme dans toute l’histoire de l’Eglise. Et le Seigneur semblait dormir. Mais j’ai toujours su que le Seigneur est présent dans la barque et j’ai toujours su que la barque de l’Eglise ne m’appartient pas. Elle n’est propriété de personne, mais sienne. Et il ne la laisse pas chavirer. C’est lui qui la conduit, y compris à travers les hommes qu’il a choisi. C’est là une certitude que rien ne peut ternir. Et c’est pourquoi, aujourd’hui, mon cœur est rempli de gratitude envers Dieu parce qu’il n’a jamais abandonné ni son Eglise ni ma personne. Il m’a accordé sa consolation, sa lumière, son amour ».
« Mais ce n’est pas seulement Dieu que je tiens à remercier maintenant. Un Pape n’est pas seulement à la direction de la barque de Pierre, même si c’est sa première responsabilité. Je ne me suis jamais senti seul à porter la joie et le poids du ministère pétrinien. Le Seigneur a mis à mes côtés tant de personnes, qui avec générosité et amour pour Dieu et pour l’Eglise, m’ont aidé et m’ont été proches. Tout d’abord vous, chers frères Cardinaux: votre sagesse, vos conseils, votre amitié ont été précieux pour moi; mes collaborateurs, à commencer par mon Secrétaire d’Etat qui m’a accompagné fidèlement au fil des ans, la Secrétairerie d’Etat et l’ensemble de la Curie romaine, ainsi que tous ceux qui, dans divers domaines, sont au service du Saint-Siège: tant de visages qui ne se font pas voir, restent dans l’ombre, mais dans le silence, dans leur travail quotidien, avec un esprit de foi et d’humilité ont été pour moi un soutien sûr et fiable. Une pensée spéciale à l’Eglise de Rome, mon diocèse! Je ne peux pas oublier les frères dans l’épiscopat et dans le sacerdoce, les personnes consacrées et tout le peuple de Dieu: dans les visites pastorales, les rencontres, les audiences, les voyages, j’ai toujours perçu une grande attention et une affection profonde; mais j’ai moi aussi aimé tous et chacun, sans distinction, avec cette charité pastorale qui est le cœur de tout pasteur, surtout de l’évêque de Rome, du Successeur de l’Apôtre Pierre. Chaque jour, j’ai porté chacun de vous dans la prière, avec un cœur de père ».
« Je voudrais que mes salutations et mes remerciements vous atteignent tous. Le cœur d’un pape s’étend au monde entier. Et je voudrais exprimer ma gratitude au Corps
diplomatique près le Saint-Siège, qui rend présente la grande famille des nations. Ici, je pense aussi à tous ceux qui travaillent pour une bonne communication et je les remercie de leur important service. Je voudrais maintenant remercier de tout cœur aussi les nombreuses personnes de par le monde qui, ces dernières semaines, m’ont envoyé des signes émouvant d’attention, d’amitié et de prière. Oui, le pape n’est jamais seul, je l’éprouve encore maintenant d’une telle façon que cela me touche le cœur. Le pape appartient à tous et de nombreuses personnes se sentent très proches de lui. Il est vrai que je reçois des lettres des plus grands de ce monde – des chefs d’Etat, des chefs religieux, des représentants du monde de la culture etc. Mais je reçois aussi beaucoup de lettres de gens ordinaires qui m’écrivent tout simplement avec leur cœur et me font sentir leur affection, qui naît de notre expérience avec Jésus-Christ, dans l’Eglise. Ces personnes ne m’écrivent pas comme l’on écrit à un prince ou à un grand que l’on ne connaît pas. Ils m’écrivent comme des frères et sœurs, ou comme des fils et filles, avec une familiarité très affectueuse. Ici vous pouvez toucher du doigt ce qu’est l’Eglise – non une organisation, une association à des fins religieuses ou humanitaires, mais un corps vivant, une communion de frères et sœurs dans le Corps de Jésus-Christ, qui nous unit tous. Faire l’expérience de l’Eglise de cette façon et pouvoir presque toucher avec les mains la force de sa vérité et de son amour est une source de joie, à une époque où beaucoup parlent de son déclin. Mais nous voyons combien l’Eglise est vivante aujourd’hui! ».
dimanche 3 février 2013
Chandeleur du KT
La Chandeleur, c'est le nom populaire de la Fête de la Présentation de Jésus au Temple, quarante jours après sa naissance. Les enfants du catéchisme ont donc dignement fêté par une procession aux chandelles l'enfant-Jésus que Marie et Joseph portèrent dans le Temple de Jérusalem selon la loi de Moïse.
Cet enfant que la Vierge Marie permit au vieillard Syméon de prendre dans ses bras.
Cet enfant qu'espérait voir depuis si longtemps le saint vieillard qui l'appela "Lumière des Nations".
Cet enfant dont la prophétesse Anne, (veuve depuis environ soixante ans!) parlait à tous ceux qu'elle rencontrait à Jérusalem.
Jésus, lumière des nations!
Parents, enfants et catéchistes ont eu droit ensuite aux délicieuses et si fines crêpes de notre catéchiste Sylvie Pouplin. Mersy Cilvie!
Cet enfant que la Vierge Marie permit au vieillard Syméon de prendre dans ses bras.
Cet enfant qu'espérait voir depuis si longtemps le saint vieillard qui l'appela "Lumière des Nations".
Cet enfant dont la prophétesse Anne, (veuve depuis environ soixante ans!) parlait à tous ceux qu'elle rencontrait à Jérusalem.
Jésus, lumière des nations!
Parents, enfants et catéchistes ont eu droit ensuite aux délicieuses et si fines crêpes de notre catéchiste Sylvie Pouplin. Mersy Cilvie!
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